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Traseapilot, la traçabilité du bateau à l’assiette

Nouvel outil de gestion de la traçabilité, le portail Traseapilot est à la disposition des acteurs de la filière qui veulent l’expérimenter. Aquimer l’a présenté aux entreprises le 9 avril.

Jean-Jacques Le Delliou (société Predell) pilote les projets de dématérialisation de la filière produits de la mer : Salto pour la Direction des pêches et Traseapilot pour Aquimer.(crédit photo : B.L.)

 

[Appel aux volontaires]

◗ Tous les acteurs de la filière sont désormais appelés à tester le pilote. « Concrètement, on donne des identifiants et on ouvre gratuitement des droits à toute entreprise volontaire », confirme Jean-Jacques Le Delliou. À charge à elle d’adapter son système d’information (et d’extraction des données) et de se doter d’un équipement de base : imprimantes d’étiquettes et lecteurs de codes-barres.

 

Face aux contraintes réglementaires (INCO, OCM, contrôle pêche), explique Catherine Beutin, responsable du projet à Aquimer, les entreprises doivent s’appuyer sur des outils de gestion pour se démarquer de la concurrence et fournir les garanties attendues par leurs clients et, au final, par les consommateurs. Notre plate-forme collaborative d’échanges de données informatisées répond à ces besoins sans modifier leurs outils internes actuels de suivi logistique. » Traseapilot est un portail, basé sur le volontariat, compatible avec le Salto de la Direction des pêches. Financé par la Direction générale des entreprises dans le cadre de l’appel à projets TIC - PME 2015, le projet a mûri au sein d’un groupe de travail composé d’acteurs de la filière : de la mise en première vente (criée de La Rochelle) à la grande distribution (Auchan) en passant par les mareyeurs et les grossistes (Demarne, groupe Mariteam, PRF R & O).
Il facilite la réponse aux règlements et l’échange des informations entre les différents maillons en traduisant les différents langages. « Le bon de livraison dématérialisé, par lot (caisses produits) ou par unité logistique (palette), détaille le technicien Jean-Jacques Le Guillou (Predell), est véhiculé de façon rapide, avant même l’arrivée de la marchandise. Ce, grâce à des code-barres à deux dimensions. » Pour Pascal Bouillaud (criée de La Rochelle), « c’est un atout qu’on apporte à l’aval de la filière ». « Un gain de temps et de fiabilité », ajoute Joël Blanchart (Demarne).

Benoît LOBEZ

 

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