L’alternative des poissons plats
« Face à la hausse du cabillaud, la demande de poissons plats a beaucoup augmenté », souligne Sandrine Étienne, directrice des ventes France pour Ocean Choice International (OCI). Avec 14 000 tonnes, le groupe détient 91 % des quotas canadiens de limande à queue jaune (Limanda ferruginae). Certifiée MSC, elle est pêchée à la drague toute l’année par trois bateaux de pêche et surgelée bord en étêté vidé en moins de 90 minutes. « Un nouveau bateau en commande devrait entrer en service fin 2019 et nous permettre de pêcher la totalité de notre quota. »
Le produit s’exporte en l’état aux États-Unis, en Chine, au Portugal et en Espagne, qui préfèrent le transformer eux-mêmes. En France, aux Pays-Bas, en Allemagne et en Suisse, la limande jaune est commercialisée en filet IQF naturel sans peau, sans arêtes (50-80 grammes) fileté en Chine. OCI peut ainsi la vendre aux alentours de 6 euros/kg (poids net glaçage compensé). « La limande jaune connaît beaucoup de développements en produits enrobés et en plats cuisinés. »
Retrouvez notre dossier complet :
Poissons blancs : trop besoin d’importer
Articles associés :
- MULTI-FISH, UNE GAMME TRES LARGE DE PRODUITS
- POISSONS OUBLIÉS - LE RETOUR
- URK - UNE PLACE FORTE
- POISSONS PLATS - SOLE,TURBOT ET COMPAGNIE
- Poissons plats : du simple au riche
- Poissons plats : pour tous les budgets
- En frais, la limande attire les consommateurs
- La filière américaine craint l’impact du Ceta
- Poissons plats : tout en relief
- Stolt Sea Farm dope sa production de poissons plats