L’esprit filière souffle sur le palmarès des Coups de Cœur 2017
Malgré des scores très serrés, le vote a rendu son verdict, récompensant souvent les projets développés en partenariat avec différents maillons de la filière pour valoriser les produits de nos côtes.
Bravo à tous ceux qui faisaient partie de la Sélection et merci aux votants. Retrouvez les paroles des lauréats, ou revivez la remise des prix.
Catégorie frais Médaillon de carpe Édouard Rolland, Président |
« Je suis ravi que la filière de l’aquaculture
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Catégorie traiteur-saurisserie Poissons fumés sous skin Christophe Fournier, |
« J’avais essayé de proposer des dos de cabillaud et lieu noir fumés, il y a deux ans. La découpe est dans l’air du temps, elle garantit le sans arête. Le cabillaud est très populaire et le lieu noir moins onéreux que le haddock. Mais ça n’a pas fonctionné. Alors j’ai écouté… et entendu les critiques de la grande distribution sur mon produit, dans le cadre d’une réunion agro-développement :
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Catégorie épicerie Velouté de moules Stéphane Hesry, |
« C’est une fierté d’avoir ce prix qui récompense une belle aventure humaine. Au sein de l’entreprise, où tout le monde a mis la main à la pâte pour décortiquer les moules afin de faire les tests, on s’est mobilisé pour construire le projet avec l’entreprise de réinsertion Les Paniers de la mer. Nous pouvons les associer à la marque Morisseau, une jolie success story en poissonnerie et en restauration. Christophe Wasser, un chef qui valorise les producteurs a élaboré la recette. Nous l’avons adaptée à la stérilisation. Derrière le velouté, c’est 60 000 à 70 000 euros d’investissements dans un labo, des équipements et du temps.
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Catégorie surgelée Bar de ligne surgelé Cas fresh Simon Deprez, |
« Être Coup de cœur offre une forme de reconnaissance de la démarche que nous essayons de mettre en place pour les produits de la mer, en essayant de faire oublier les barrières qui existent entre le monde du frais et du surgelé. Utiliser la technologie Cas fresh pour la première fois sur du bar de ligne, produit symbole d’une pêche de qualité en France, était délibéré. Cela fonctionne bien, et permet de s’affranchir des contraintes logistiques pour amener ces beaux produits de nos côtes en Asie. Nous espérons utiliser la technologie sur d’autres espèces, en travaillant main dans la main avec des pêcheurs et des mareyeurs qui ont envie de défricher de nouveaux marchés. La qualité se joue à tous les maillons. » |
Catégorie concept Projet Valdora Jean-François Holley, |
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« Denis Talano, Kevin Henri, Robert Rumeau, trois pêcheurs du bassin de Thau sont venus nous voir avec l’envie de mieux valoriser leurs captures de daurades, en tentant de les maintenir en vie, de fin octobre à la période des fêtes. Une période où les chefs de la région sont capables de mettre le prix pour une espèce sauvage et locale. La Région, l’Ifremer et d’autres se sont mobilisés autour du projet. Après un premier test raté, le deuxième transbordement des daurades en bassin a fonctionné. Elles sont toujours en vie. Les pêcheurs sont devenus un peu aquaculteurs, conseillés amicalement par Les Poissons du Soleil. Cette année, on renouvelle le test à plus large échelle : adaptation des engins de pêche et étude sur les conséquences d’un sevrage alimentaire des daurades, pour qu’elles puissent rester des produits sauvages, au sens de la réglementation. Un point crucial pour obtenir des prix de 20 à 25 € le kilo, contre 4 à 5 en sortie de pêche. Sachant que le coût du séjour en bassin atteint les 8 à 10 euros/kg.»
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