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Gastromer lance Les crémeux

(Crédit : DR)

 

Activité :
soupes, traiteur, terroir, négoce.

Chiffre d’affaires :
18 M€ avec 6 200 tonnes de produits finis..




 

« Notre croissance, à hauteur de 13 % depuis le début de l’année, s’est totalement écroulée, avec un moins 50 % au mois d’avril, indique Franck Pajot, qui partage avec Françoise Groux la direction de Gastromer depuis 2009. Et nous restons avec des stocks de produits RHF sur le dos. Mais nous comptons sur la reprise à partir de mi-mai. » Sur le déconfinement des Français donc, mais aussi sur le lancement de nouveaux produits.

« Nous avons investi 4 millions d’euros en 2019 pour agrandir les ateliers et déployer des lignes sur le frais, de conditionnement notamment. Notre stratégie est toujours de valoriser le savoir-faire acquis en 35 années d’existence, autour du goût et de l’innovation. Nous modernisons notre offre et poursuivons les développements sur le traiteur de la mer à destination du grand public, sous notre marque. Après le succès de la gamme Les émiettés, qui compte désormais près d’une dizaine de recettes associant morceaux de filets de poissons, condiments et aromates, nous lançons en juin Les crémeux de poissons fumés. Réalisée à partir de matières nobles, notre recette est très gourmande et goûteuse. » La gamme se décline en quatre produits : hareng, thon, saumon et maquereau fumés, garantis sans colorant ni conservateur, et proposés en pot de 130 grammes.

« Nous allons aussi développer pour la rentrée de septembre des soupes de poissons plus haut de gamme et une nouvelle collection de potages de légumes pour la restauration », précise Franck Pajot.

À l’origine centré sur la fabrication de soupe de poissons, en conserve et en frais, le gastronome de la mer a enrichi au fil du temps ses « domaines d’activité stratégique ». Traiteur de la mer (tartinable, plat cuisiné…), soupe de poissons et bisques de crustacés ; terroir (mogettes, légumes cuisinés et tartinables) ; et négoce (croûtons) : ils pèsent chacun environ pour un tiers de l’activité. L’offre est aujourd’hui dirigée à 60 % vers la GMS et à 40 % vers la RHF, avec moins de 40 % de MDD.

Dominique GUILLOT