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Yves Guirriec, directeur, criée de Lorient et association des directeurs de halles à marée

« Le rôle des criées doit s’adapter, dans un dialogue continu avec les OP. »

(crédit photo : C.A.)

 

« Les textes de la PCP et de l’OCM n’évoquent pas le rôle des halles à marée et consolident celui des OP pour éviter les chocs de marchés et favoriser l’anticipation et la prévision des apports. Pourtant près de 230 000 tonnes de produits transitent dans les halles. Ces dernières ont une mission de service public. Si certains estiment que le nombre de criées participe à l’atomisation des dépenses, nous défendons l’idée que nous participons à l’aménagement du territoire et que la réduction du nombre de halles pourrait augmenter le risque de débarques non déclarées.
Cela ne nous empêche pas de réfléchir à notre rôle, de lancer des programmes d’innovation pour participer à la valorisation des captures, être un acteur majeur de la première mise en marché. Comment ? Certaines halles pourraient devenir des lieux de débarque, d’enregistrement des captures, de contrôles sanitaires à défaut d’être des places d’enchères. Côté innovation, de nombreuses actions sont menées pour améliorer la conservation des produits…
En parallèle, en Bretagne, un vrai dialogue a eu lieu avec l’OP en prévision de la fin des prix de retrait. Des conventions ont été signées pour gérer les ordres d’achats. Nous cherchons à collaborer avec les OP pour mettre en adéquation l’offre et la demande, partager nos visions du marché qui diffèrent. Cela passe par l’anticipation des apports et le développement des ventes de gré à gré, que nous pouvons gérer pour compte d’autrui. Elles se développent. Sur Lorient, seules 60 % des transactions se font sous enchères.»

Retrouver sur notre site : l'interview de Jacques Pichon, directeur de l'OP LPDB, UN AN APRÈS L'ADOPTION DE LA PCP, QUEL RÔLE POUR LES OP ?

et aussi le point de vue

 

de Gaël MICHEL, secrétaire général de l'Union du mareyage français.

 

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