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«OBSERVATEUR DES PÊCHES, UN MÉTIER TREMPLIN POUR LES JEUNES»

Joël DIMEET, coordinateur des observations à la mer et ingénieur au laboratoire de technologie et de biologie halieutique à l'Ifremer de Lorient.

Joël DIMEET, coordinateur des observations à la mer
Joël DIMEET, coordinateur des observations à la mer et ingénieur au laboratoire de technologie et de biologie halieutique à l'Ifremer de Lorient (crédit photo : C.C.)


Quel est le niveau d'études nécessaire pour être observateur des pêches ?

Il faut un minimum de formation scientifique afin d'être capable d'interpréter des histogrammes, de suivre un protocole pré défini… C'est un métier de technicien, et au départ, le profil typique était des bac +2 ayant fait Intechmer. Cependant, les bureaux d'études, nos prestataires, eux, peuvent aussi recruter des jeunes diplômés de Master 1 ou 2, voir même d'écoles d'ingénieurs, qui acceptent en attendant de trouver un autre poste.

Est-ce positif d'avoir des gens plus diplômés ?

Cela pose un problème. Celui de la stabilité. Les plus diplômés ne restent pas alors que nous avons besoin de données fiables dans la durée. Il faudrait que le statut des observateurs change et offre plus de visibilité.
Leur poste peut être remis en cause, si les orientations des politiques communes des pêches changent. Cela dit, une expérience d’observateur se valorise bien au sein de l’Ifremer ou dans les comités des pêches. Elle procure une connaissance terrain précieuse, donne du recul et permet d'avoir un bon réseau chez les professionnels.

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