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Michel Berthommier, dirigeant de L’Esturgeonnière au Teich

« Nous exportons du caviar au Japon depuis plus de 10 ans. Sur un marché de grand export, passer par un importateur/distributeur s’impose. L’exportation vers le Japon n’est pas compliquée en termes de démarches, mais l’éloignement nécessite d’avoir recours à quelqu’un sur place. Il est mal vu au Japon d’avoir plusieurs importateurs dans le pays. L’exclusivité est, du reste, souvent inscrite dans les contrats.

Les Japonais sont très regardants sur les additifs. Pour le caviar, il faut des œufs de poisson et du sel et rien d’autre. Au début, ils vont faire des prélèvements pour vérifier la composition de votre produit. Ensuite, il y aura des contrôles inopinés. Si vous être pris en défaut… Inutile de discuter, ce sera fini ! Les Japonais sont des clients loyaux très exigeants sur la qualité. Ils sont aussi très francophiles avec une vraie culture de la gastronomie. La cuisine française est un de leurs modèles. Toutes ces raisons font du Japon un pays très accueillant pour les produits français. »

 

Retrouvez notre décryptage sur : Le Japon : jouer la carte de l'origine

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