Ventes en criée, beau bilan 2015

193 053 t

de produits de la mer ont transité dans les halles à marée françaises. Soit 3 %de volumes en moins par rapport à 2014 que les prix, à la hausse de 9 %,compensent très largement.

Autre bonne nouvelle, les invendus se réduisent encore de 54 % par rapport à l’année passée.

Répartition des ventes
en valeur par espèce
(sur un total de 644,4 m€)

Les soupes hissent
le Pavillon France

Composées de poissons labellisés, notamment le grondin rouge, les soupes de poissons Marius Bernard arborent le logo Pavillon France, connu sur les étals marée.
Un atout pour le transformateur qui met en avant l’origine du produit, à une heure où le made in France est populaire. Un atout aussi pour le label, qui augmente sa visibilité dans les magasins. En septembre, d’autres acteurs du segment hisseront le Pavillon France, comme Mericq avec ses soupes de tourteaux et de poisson.

Moratoire sur le bar

La taille minimale autorisée pour la captuué fortement. Début janvier, face à l’état du stock nord, c’est un moratoire de 2 à 6 mois selon les métiers qui s’applique. Enfin, pour certains, car en attendant la publication officielle des textes, certains chalutiers de fond ont continué leurs captures.
Colère donc du côté des pêcheurs, d’autant que le stock sud, pourtant jugé fragile, n’est pas soumis aux mêmes mesures. Voilà qui ouvre un boulevard au bar d’aquaculture, élevé en France mais surtout en Turquie ou en Grèce.
La consommation apparente de bar en France est de 11 420 t en 2015 et dépasse largement la production aquacole du pays, stabilisée à 2 000 t, et celle de sa pêche : à peine 3 000 t en 2015 dans les criées de l’Hexagone.

Le roi d’Agecotel

Jérôme Lafon remplace
Dominique Defrance

À l’occasion du salon Agecotel,
la société boulonnaise Igor-Ni faisait découvrir aux chefs ses crabes royaux vivants, pêchés au casier en mer de Barents.
Il les stocke dans des viviers contenant 4 à 5 tiroirs superposés dans une eau salée réfrigérée à 5 ou 6 °C. Reste aux chefs à savoir traiter la créature en cuisine.

Ancien directeur adjoint de la DPMA, Dominique Defrance a achevé sa carrière comme délégué à la filière pêche et aquaculture chez FranceAgriMer où il a contribué notamment à l’émergence de France filière pêche. Depuis le 4 janvier, il est remplacé par Jérôme Lafon, âgé de 33 ans. Il sera notamment chargé d’allouer les fonds du Feamp dédiés à l’innovation au sein de la filière.

Services exigés

Présentation des poissons achetés en volumes en 2014 (70 406 t).

Entre 2013 et 2014, les ventes de poissons frais entiers dans la restauration, commerciale et collective confondues, ont perdu 3 points de parts de marché au profit du poisson frais découpé.
Un segment qui grignote un petit point à son pendant surgelé. Une tendance qui devrait se poursuivre tant, depuis 2014, les offres de services de découpe sur mesure se sont multipliées.