Revenir

DE L’INTÉRÊT DE PRENDRE DES APPRENTIS

Le point de vue de Pierre Corrue, Pdg de Corrue Deseille, saurisseur et fumeur boulonnais qui prend régulièrement les élèves du CAP mareyage du CFPMT.

Pierre Corrue, Pdg de Corrue Deseille. (crédit photo : DR)

Nul organisme ne propose des CAP spécifique à la salaison et à la fumaison des produits de la mer. Nous nous tournons vers les élèves du CAP mareyage, dont les cours, dispensés sur Boulogne, portent sur la traçabilité, l’hygiène, la reconnaissance d’espèces, l’agréage, le conditionnement et le filetage. Des savoirs utiles aux deux métiers. Lorsque les élèves viennent en apprentissage chez nous, nous leur enseignons ce qu’il peut y avoir de spécifique à la salaison et de la fumaison. Ils acquièrent dès le début les bonnes habitudes pour la maison Corrue Deseille. Et au fil des deux ans nous pouvons voir comment les jeunes se comportent sur des points comme la ponctualité, le respect de la hiérarchie, ses aptitudes…

Vers une embauche ?

Depuis 10 ans que nous prenons des apprentis, nous avons eu des échecs et des réussites. Cependant, au cours des dernières années, nos embauches en CDI ont augmenté. Le centre de formation de Boulogne sur Mer a amélioré son recrutement. Au sein de l’entreprise, avons une pyramide des âges vieillissante, avec beaucoup de salariés de plus de 50 ans. L'idée est donc de faire entrer un ou deux apprentis par an, pour préparer, deux ou trois ans en amont, un départ en retraite. Si tout se passe bien, nous les embauchons une fois diplômés.

Globalement, le CAP mareyage nous permet d'intégrer des salariés qui sont à jour sur les normes et les obligations sanitaires, et qui apportent à l’entreprise leur valeur ajoutée, acquise au cours de la formation, sur des sujets tels que l’environnement, la sécurité, l’hygiène…

 

Propos recueillis par C. CHEVRIER

Pour en savoir plus, consultez l'article suivant :

Formation, le mareyage évolue vers l'agroalimentaire

Articles associés :

Voir plus d'articles liés