Céphalopodes, les regards d'Éric Coll et Christophe Jauffret de Mag Seafood
« En 2013 et 2014, l’abondance de calmars nous a permis de mieux négocier nos achats et de répondre aux contrats de nos clients. Depuis, le phénomène s’est inversé. Nous devons acheter par anticipation nos volumes de la saison. Il faut s’accorder sur un tarif, sans connaître le prix final de marché en pleine saison.
C’est l’ensemble des céphalopodes qui a connu une envolée des prix jamais atteinte en congelé. Sur un temps très court ! La consommation ne cessent de croître. Ce n’est pas sans conséquence sur le manque de ressources, le déplacement et la disparition de certaines espèces, comme l’illex cette année.
Les captures des six premiers mois de 2017 ont diminué de 40 %, notamment sur cette espèce. Les stocks sont quasi nuls, donc les prix progressent. Pour autant, la demande reste soutenue. »
Retrouvez notre reportage complet : Céphalopodes : quand le calmar se fait rare