Une mission du groupement interportuaire Pêche de Bretagne
À l’occasion de son tour estival de Bretagne, Pierre Karleskind, vice-président de la région Bretagne chargé de la mer et des infrastructures, présentait un des objectifs du nouveau groupement interportuaire (Gip) Pêche de Bretagne : assurer la compétitivité des criées. « La pêche reprend des couleurs, on est à un moment où il faut investir », a déclaré l’élu lors de son arrêt à Loctudy (Finistère). Malgré un Brexit encore incertain pour les pêcheurs et les criées françaises, pas question de rester dans l’expectative. « Avec le Brexit, 40 % des apports actuels pourraient disparaître de nos criées, poursuit Pierre Karleskind. Il faut que nos halles à marée apportent une plus-value aux pêcheurs français et étrangers pour les inciter à débarquer leurs produits dans la région. »
La Bretagne prend donc les devants pour répondre aux besoins de demain : les criées de Concarneau et du Guilvinec vont être restructurées d’ici à 2021. Le Gip va soutenir l’extension de l’usage du logiciel Tracabapp à l’ensemble des criées bretonnes pour améliorer et faciliter la traçabilité des produits. Les prochaines à en être équipées seront Roscoff et Brest. En parallèle, pour répondre à la demande des mareyeurs, premiers acheteurs des criées, le travail sur l’harmonisation du tri dans les treize halles à marée de la région se poursuit.
Découvrez notre question du mois : Brexit : quels impacts pour l’aval de la filière ?
Articles associés :
- Après le Brexit : un immense point d’interrogation
- Brexit : la négociation en question
- Écosse : Tellement indispensable
- Rétrospective mars 2017 : Remplir sa cale à l’heure du Brexit
- Brexit : redistribution des espèces industrielles
- le Bio, après le Brexit
- Dans les coulisses de Bruxelles, Il a dit
- Brexit : quels impacts pour l’aval de la filière ?
- Bretagne : face à la menace du Brexit
- Décembre 2018 : Le regard de la rédaction sur les temps forts de l'année 2018