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Une belle saison pour la Saint-Jacques ❘

Les Normands évoquent une année exceptionnelle et les Bretons une saison globalement positive. (Crédit : L.F.)

 

Données de vente en halles à marée

 

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Source : FranceAgriMer / VisioMer


L'année 2019 se caractérise par une hausse significative des volumes, mais pas dans la même proportion pour la valeur, puisque les prix moyens au kilo ont connu une baisse de 5 %.

 

Les volumes achetés de coquilles Saint-Jacques entières se sont accrus de 6 % et ceux de noix, de près de 17 %, répondant ainsi à la dépréciation du prix moyen respectivement de 5,5 % et de 3 %.» Voilà pour le bilan consommation 2019 de FranceAgriMer.
ur le terrain, du côté des Normands, on évoque encore une année exceptionnelle. Le gisement de la baie de Seine a pesé 25 000 tonnes. Parallèlement, les efforts de communication, comme la seconde édition de la Grande débarque, sont aussi positifs. « Nous avons gagné 1 euro et dépassé les 3 €/kg », se félicite Dimitri Rogoff, président du comité régional des pêches de Normandie et de NFM.  Une belle dynamique qui décline un peu après les fêtes. « Nous ne savons pas assez jouer sur le décorticage, alors que le Label rouge ne s’exprime pas au mieux lorsque les volumes sont importants. Nous attendons désormais l’obtention d’une IGP. »

Chez les Bretons, Isabelle Letellier (Mer Conseils), a accompagné la réactivation, notamment par les transformateurs (Celtarmor, Pêcheries d’Armorique et Granvilmer) du Label rouge sur la noix blanche surgelée : « Il était en dormance pour manque de volumes, or le consommateur aime ce label ! » Pour l’heure, et sans saison complète, seules 9 tonnes ont été labellisées. Beaucoup sont parties, via l’usine de décorticage Celtarmor en enseigne de façon contractualisée, ou avec des ventes auprès de Celtigel, pour de la coquille Saint-Jacques à la bretonne.

Mais globalement, « la saison a été positive, alors que les prélévements suggèraient une baisse potentielle, relève Gurvan Rolland, responsable des criées des Côtes-d’Armor. Les navires ont enregistré des rendements supérieurs de 15 %. » Le gisement principal de la baie de Saint-Brieuc a permis de passer sur le carreau 4 400 tonnes pour une valeur de 10,3 millions d’euros et un prix moyen de 2,35 kilos.

Dominique GUILLOT

 

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