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Un outil économe pour MerAlliance

Le nouvel espace de filetage de l’usine de Quimper a été conçu pour améliorer le confort au travail.(Crédit : Philippe Le Pochat)

 

130 M€
Le chiffre d’affaires de MerAlliance, qui compte

670
salariés répartis
sur 4 sites, dont
un bureau d’achat
de matières premières
en Norvège
et un second site
de transformation en Pologne.


 

Spécialisée dans la production de saumon et de poissons fumés, l’entreprise MerAlliance a réceptionné le chantier d’extension de son usine le 27 septembre, dans le secteur de Kéradennec, à Quimper. Intégrée depuis 2014 au groupe Thai Union, elle a entrepris l’an dernier cette démarche pour améliorer les performances industrielles et le confort de travail, dans un souci de sobriété énergétique et environnementale.

Une nouvelle ligne de filetage a ainsi été déployée sur 1 200 m2, avec un soin particulier apporté aux flux et à l’ergonomie des postes. Assurant chaque année la commercialisation d’environ 6 000 tonnes de produits finis, l’entreprise emploie 380 salariés, avec un pic à 500 avant les fêtes de Noël, qui assurent 25 % de son chiffre d’affaires. « La mise en place d’un nouveau logiciel de gestion l’an dernier nous aide à optimiser la production, qui devrait encore progresser cette année, ainsi que la valorisation des coproduits », précise Laurent Jamier, directeur du site.
Un bâtiment neuf de 250 m² a également été aménagé pour accueillir un compresseur qui, associé à un condenseur aéroréfrigérant fonctionnant à l’air, permet d’économiser 760 kg d’ammoniac et 8 000 m3 d’eau par an, tout en répondant aux besoins en froid de l’usine. Le nettoyage des locaux sera effectué avec 200 m3 d’eau, non plus chauffée au gaz, mais par une pompe à chaleur récupérant l’énergie du compresseur. Économie : 1,5 million de KW/h de gaz naturel par an.

Pour certifier sa démarche, MerAlliance s’est engagée en signant un contrat avec l’État pour que soient contrôlées ses performances énergétiques pour les cinq prochaines années. L’effort de modernisation du site va quant à lui se poursuivre jusqu’en 2022, avec la mise en place d’un nouveau dispositif de sprinklage contre le risque d’incendies (extinction automatique à eau déclenchée par la chaleur), puis l’automatisation du conditionnement.

Bertrand TARDIVEAU

 

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