NOUVEAU LABEL, LE MAQUEREAU DE TROUVILLE
Pour bien valoriser les 1 500 tonnes de quotas de maquereaux que se partagent 30 chalutiers pélagiques de l’OP de Basse-Normandie et 20 autres petits bateaux, Normandie fraîcheur mer (NFM) construit un cahier des charges permettant de les distinguer, dès 2014, sous l’appellation « maquereau de Trouville ». Une référence d’origine qui parle au consommateur, surtout celui qui aura participé à la fête du maquereau en juillet.
Outre le respect de la saisonnalité, de la réglementation, le pin’s devrait être appliqué à la qualité extra, associée à des critères de glaçage et de conditionnement. « Le caissage pourrait se faire en caisse de marée polystyrène – certains bateaux le font déjà – ou en demi-coffres de criée », détaille Arnauld Manner, directeur de NFM. La rapidité de commercialisation devra aussi être définie.
Soutenue par la société Éoliennes offshore du Calvados à hauteur de 18 000 € sur deux ans pour la construction du cahier des charges et des supports de communication, NFM espère attirer pêcheurs et mareyeurs comme Lequertier ou Quesney marée. « Pour construire des marchés spécifiques, il faut des volumes, poursuit Arnauld Manner. De plus, si les gros faiseurs entrent dans ce genre de démarche, ils tirent tout le monde vers le haut. Nous l’avons vu sur la saint-jacques, le bulot… »
Un travail payant : la plus-value des démarches qualité menées varie de 0,30 à 1,15 € le kilo en fonction des années et des espèces, soit 8 à 10 % des cours. Simple indicateur, car une partie des volumes est vendue de gré à gré, le maquereau qualité extra s’est échangé en Normandie sous criée et en 2012 à 2,87 €/kg pour la taille 10 et à 1,57 €/ kg pour la taille 30.
C.ASTRUC
Articles associés :
- L'IRLANDE - A L'EXPORT TOUTE !
- LA CONSTITUTION DES LOTS
- QUEL MARKETING POUR LES PRODUITS DE LA MER ?
- 4 QUESTIONS À YANN GOUHIER, CHEF D'EXPLOITATION CRIÉE DE GRANVILLE
- NORMANDIE, PANIER GARNI
- RAIE BRUNETTE : EN ATTENDANT LA RÉOUVERTURE
- BREIZH FILIÈRE MER : UNE ASSOCIATION À L'AMER
- Frais ou surgelés : là n’est pas la question
- L’étiquette : pourquoi est-ce si compliqué ?
- SAUPIQUET LANCE UNE NOUVELLE CAMPAGNE DE COMMUNICATION