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Un bac pro Poissonnier, écailler, traiteur à Boulogne

Les inscriptions pour le nouveau bac professionnel ont déjà commencées et se poursuivront jusqu’en octobre. (Crédit : DR)

 

3 ans
La durée pour préparer le bac professionnel Poissonnier, écailler, traiteur.

15
personnes accueillies.

800 h
de cours environ
par an et un stage en entreprise de 4 à 6 semaines.










 

Bonne nouvelle pour le premier port de pêche en France. Né du projet commun entre le lycée professionnel Jean-Charles Cazin et le Centre de formation aux produits de la mer et de la terre (CFPMT), le nouveau bac professionnel Poissonnier, écailler, traiteur verra le jour en septembre à Boulogne-sur-Mer.

« On associe les compétences propres à l’école publique et celles de la formation privée pour proposer une formule intéressante, complète et quasi inédite dans le Nord-Pas-de-Calais », explique Vincent Coatanea, le directeur du CFPMT. Selon lui, le centre de formation apportera son savoir-faire mais surtout son réseau logistique, développé en partenariat avec des entreprises de la filière. « Pour cette formation, l’approvisionnement est un élément crucial. Nos quinze stagiaires utilisent plus de vingt tonnes de produits en trois semaines de formation », précise le directeur.

Cette année, la formation sera disponible seulement pour les collégiens, puis s’ouvrira aux apprentis, diplômés d’un CAP poissonnerie. Son objectif ? L’insertion professionnelle. Elle formera les futurs employés de l’industrie agroalimentaire, des poissonneries ou de la grande distribution. Des cours de gestion prépareront également les élèves à une éventuelle reprise d’activité pour ceux qui souhaitent devenir des artisans indépendants. Dans le programme, en plus des matières générales telles que le français, l’histoire-géographie ou encore la chimie, les futurs bacheliers vont apprendre à reconnaître les espèces, évaluer la fraîcheur du produit, le transformer, cuisiner mais aussi savoir le mettre en valeur. En d’autres termes, l’art de l’étal. En revanche, le bac ne s’adresse pas aux futurs filteurs ou mareyeurs. « On souhaite offrir aux jeunes un vrai parcours diplômant avec comme élément clé, la valorisation du produit », ajoute Vincent Coatanea.

Darianna MYSZKA

 

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