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Toute l’Asie aux Comptoirs Océaniques

La gamme pour la restauration asiatique s’enrichie de produits d’épicerie japonaise : riz, sauces, masago, wasabi, etc. (DR)

Comptoirs Océaniques ajoute à sa gamme le saumon UBT, l’épicerie japonaise et des plats prêts à l’emploi, en partenariat avec Wismettac.

Comptoirs Océaniques, société connue pour sa marque Fish is Life, sort au premier trimestre 2021 une gamme de poissons baptisée Ezee, à destination des restaurateurs, en direct ou via des grossistes. On y trouvera du saumon en UBT (ultra basse température), espèce proposée jusqu’ici en frais. « Notre réseau international de sourcing nous permet d’enrichir notre gamme avec du saumon chilien, qui a une chair ferme, peu grasse », indique Marc de Menibus, le nouveau directeur général. Cette gamme comportera bien sûr du thon, « avec un protocole de décongélation rapide ».

La société compte aussi renforcer son activité transformation à Boulogne-sur-Mer, pour proposer des tatakis en divers formats, « à façon, pour accompagner les besoins du marché. » Tataki de thon, saumon, et, moins demandés, de poissons blancs et exotiques, qui valorisent les prises accessoires des pêches palangrières, comme le thazard, encore rare sur les cartes. « Les possibilités sont larges. » L’entreprise continue aussi d’accroître la part des produits certifiés ASC et MSC.

Dans l’offre dédiée à la restauration asiatique, « on peut proposer en UBT presque tous les poissons de la carte, à des prix stables ». Outre les poissons, crevettes, algues, céphalopodes, etc., Comptoirs océaniques renforce sa gamme pour la restauration asiatique avec tous les produits d’accompagnement et d’épicerie suite à « un partenariat fort » noué en juillet avec Wismettac Asian Foods, leader mondial de la gastronomie japonaise. Ainsi que les produits prêts à l’emploi surgelés, haut de gamme : rolls, maki, sushis. « C’est rare d’avoir de tels produits élaborés en qualité japonaise en Europe », souligne Marc de Menibus.

Il défend bien l’offre de l’entreprise qu’il a rejointe au 1er décembre, remplaçant Alain Bailly. Venu « du secteur food et feed » (pâtes à tartes réfrigérées Cérélia, alimentation animale), et auparavant, de l’industrie et des services de l’environnement. Marc de Menibus entend amener Comptoirs Océaniques à « franchir un palier de croissance ». La fusion, en janvier, de Comptoirs Océaniques et de Cap Cavally (lire PDM n° 204), va dans ce sens. « Nous restons fidèles aux spécificités d’origine de l’entreprise, très ancrée sur l’ultra fraîcheur et la cryogénisation des poissons en moins de 24 heures, avec la maîtrise de la logistique, de la pêche à la livraison au client. Et une qualité reconnue, avec des produits sans additif. »

De fait, la société a « assez bien résisté » dans la crise actuelle. « Nous avons la chance d’avoir une clientèle assez diversifiée, sur tous les segments de marché. » Et des kiosques et chaînes de sushis qui ont même augmenté leur activité avec la vente à emporter, compensant la fermeture totale d’autres restaurants.

Solène LE ROUX

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