Toute l’anguille par Aguirrebarrena
« Près de 80 % de nos ventes (Crédit photo : DR) José Aguirrebarrena |
1993 5 M€ 140 t 17 t |
Vendue vivante, en frais, en surgelé IQF, fumée, en tronçons, pelée, éviscérée, l’anguille (Anguilla anguilla) occupe une place de choix dans l’offre de mareyage et de produits transformés de l’entreprise Aguirrebarrena. Une espèce dont la société, installée à Saint-Vincent-de-Tyrosse, dans les Landes, s’approvisionne en Méditerranée. « Nous nous fournissons auprès des pêcheurs comme pour tous nos produits », précise José Aguirrebarrena. Le fondateur et directeur général de l’entreprise a été lui-même pêcheur sur l’Adour jusqu’en 1993. « J’accordais de plus en plus de temps au négoce. J’ai décidé de m’y consacrer entièrement », explique-t-il. Seul à ses débuts, il emploie aujourd’hui 30 salariés. L’activité de l’entreprise ne se limite pas à vendre de l’anguille jaune ou argentée, transformée au gré des besoins dans ses ateliers. Elle commercialise aussi son alevin. Des civelles pour la collecte desquelles elle dispose de dépôts depuis la Loire-Atlantique jusqu’en Galice (Espagne). Au plus près des zones de pêche, ces entrepôts équipés de viviers lui permettent de travailler l’espèce vivante. « Nous faisons de la cuisson de civelles mais la très grande majorité est vendue vivante », indique José Aguirrebarrena. 60 % des volumes sont destinés au repeuplement en France et dans plusieurs pays étrangers. Sur les 40 % dédiés à la consommation, une partie va, elle, nourrir les piscicultures dont les anguilles finiront ensuite dans les assiettes. L’offre proposée par l’entreprise aux poissonneries, grossistes, restaurants et autres GMS comporte aussi d’autres espèces d’eau douce dont la lamproie, les crevettes blanches et grises ou encore l’alose. Pour 90 % de son chiffre d’affaires, la société trouve ses débouchés hors de France. Loïc FABRÈGUES |