Thaëron agrandira son atelier de cuisson à Lorient
Poursuivant un vaste effort de modernisation engagé depuis près de 10 ans, le port de pêche de Lorient Keroman mobilise de nouveau les investisseurs privés. Après l’installation de Qwehli et celle, en cours, de Cinq degrés ouest, après la consolidation des installations des mareyeurs locaux (Top Atlantique, Chalut des deux ports), les établissements Thaëron envisagent à leur tour de doubler la surface d’un petit atelier de cuisson. Celui-ci emploie actuellement à l’année trois salariés pour une production d’environ 400 à 500 tonnes : coquillages (principalement bulots) et gros crustacés (tourteaux, homards).
« Il n’est pas encore question de diversifier, mais plutôt de développer cette activité qui tourne aujourd’hui à plein régime. Et nous ne répondons plus à la demande croissante », justifie Amélie Thaëron-Blévin, 5e génération et présidente de l’entreprise fondée en 1879 à Riec-sur-Belon (Finistère), spécialisée dans la production d’huîtres et dans l’expédition de coquillages et crustacés.
« Notre chiffre d’affaires s’élève à 18 M€ par an, dont 20 % sont issus de l’huître. Le reste est à parts égales entre coquillages, moules, crustacés et fruits de mer cuits », précise la dirigeante, qui entend accompagner l’essor du prêt-à-consommer, tout en préservant qualité et savoir-faire. Parmi les spécialités mises en avant par la maison, la plate du Belon, bien sûr, mais aussi l’huître facile à ouvrir. Le projet d’agrandissement de l’atelier cuisson devrait d’aboutir d’ici à la fin 2016.
Bertrand TARDIVEAU