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TALIBREIZH, LE GOÛT DE L’ALGUE ARTISANALE

La valorisation des algues se développe en Bretagne, en témoigne la réussite de quelques sociétés bretonnes, telle Talibreizh à Quimper.

Avec la transformation des algues, Talibreizh réalise 46 000 € de chiffres d'affaires. (crédit photo : B.T.)

 

Conchyliculteur et président SRPARB, André Berthou transforme au sein de son entreprise Talibreizh une large variété d’algues qu’il commercialise sur les marchés ou dans un petit réseau d’épiceries fines ou bio. Sur un an, il cueille, entre la pointe de Trévignon et celle de Penmarc’h, près d’1,5 t de nori, dulse et laitue de mer confondues.
« Avec leur très fine couche de cellules, ces algues se réhydratent facilement, explique André Berthou. Je les vends en frais salé, mais aussi en sec, entières ou en paillettes. Je les accommode également dans certaines de mes conserves. » En parallèle, André Berthou propose aussi du wakamé. « L’Undaria pinnatifida est l’unique espèce dont j’assure la production une production qui peut atteindre 6 t par an quand la demande est au rendez-vous. » Souvent, André Berthou se contente de faire de sécher ses récoltes. « Les valoriser en les cuisant est complexe », justifie André Berthou qui concentre ses efforts sur la mise en bocaux de salicornes, de christes marines ou des haricots de mer (Himantalia elongata). Mais pour le responsable est convaincu du potentiel culinaire des algues. « Avec elles, il suffit juste d’un peu d’imagination. »

 

B. TARDIVEAU

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