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Sériole : pleine mer ou terrestre ?

 

« L’élevage en pleine mer est idéal »

  « L’aquaculture marine terrestre est l’avenir »

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Sylvain Mauger, responsable des ventes
Europe de Clean Seas

“ L’élevage en pleine mer convient bien à la sériole, poisson de haute mer qui nage beaucoup et, dans le milieu naturel,  peut descendre des centaines de mètres sous l’eau pour se nourrir de calmars. Chez Clean Seas, les cages mesurent 45 mètres de diamètre et offrent une faible densité de population, sept fois moindre que dans les élevages danois ou hollandais. C’est un plus pour le bien-être. Les poissons ont de la place et bénéficient d’une eau de qualité. A contrario, l’élevage terrestre en bassin nécessite un recyclage de l’eau, d’autant que la sériole produit beaucoup de déchets. Cela implique une filtration coûteuse. Or si elle n’est pas optimale, il y a des risques d’arrière-goût (vase ou champignon). Alors que l’agriculture essaie de se détacher d’un modèle de production intensif, l’avenir de l’aquaculture n’est probablement pas dans la pisciculture terrestre, en tout cas pas pour toutes les espèces. Le poisson doit prendre une courbe différente du modèle jusqu’ici suivi par la viande. Signe que notre modèle d’élevage est durable, nous sommes labellisés ASC. »

 

“ L’aquaculture marine terrestre, dont Kingfish Zeeland est l’un des pionniers et le premier sur la sériole, constitue l’avenir de l’aquaculture. Elle assure une production fraîche toute l’année. Les abattages (avec système d’étourdissement du poisson) ont lieu tous les jours du lundi au vendredi. Notre schéma de fraîcheur est optimisé, avec une livraison en 48 heures maximum. Par rapport au sauvage, le goût et le niveau de prix sont comparables. Il n’y a pas de volonté de brader la matière. C’est surtout un choix éthique, labellisé ASC et Best agriculture practices, et une alternative durable, recommandée par la Good fish foundation en tant que choix écologique. Les poissons ne reçoivent ni antibiotique ni vaccin. Ils sont élevés dans une eau chauffée à 25 °C. Seules des énergies renouvelables sont utilisées : éolien, solaire, biogaz.
Contrairement à l’aquaculture classique, l’aquaculture marine terrestre ne rejette aucun déchet organique en mer. Les boues sont traitées et servent pour l’agriculture. L’eau chaude de sortie est purifiée biologiquement. La biodiversité est préservée. »

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Frédéric Chevallet, responsable commercial France de Kingfish Zeeland

Retrouvez notre reportage complet : Poissons tropicaux

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