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Saumon fumé ❘ Un bilan moins festif

 

Évolution des ventes de saumon fumé
sur la période festive
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Source : IRI période 13, 218

 

Labeyrie reste le leader du marché sur cette période. Delpeyrat, en progression également, conserve sa deuxième place avec près
de
4 points de parts de marché gagnés en un an. Les MDD sont en recul.

 

Le bilan festif est en légère baisse pour les ventes de saumon fumé en GMS cette année. Sur la période du 3 au 30 décembre, on remarque une baisse de 2,9 % en volumes et 2,4 % en valeur. Le contexte social compliqué a fortement contribué à cette chute mais une semaine dynamique entre Noël et le jour de l’An a permis de rattraper en partie le déficit. « Nous avons encaissé des baisses des ventes comprises entre 12 et 20 % les samedis de manifestation, détaille Jacques Trottier, directeur général de Labeyrie Fine Foods, lors de la conférence de presse annuelle du groupe. Au 30 décembre, le saumon était à - 8 % par rapport à l’année dernière. » Le groupe termine l’année sur un bilan plutôt positif avec ses deux marques Labeyrie et Delpierre. Si les marques propres sont toutes en progression par rapport l’année dernière, à l’exception de Kritsen, les MDD, en revanche, subissent une baisse de 6 points de leurs ventes, en valeur.

La baisse de trafic a obligé les distributeurs à baisser leurs prix. Une pratique qui n’est désormais plus possible puisque la loi Alimentation, entrée en vigueur au 1er février, encadre désormais les promotions. Les produits alimentaires doivent être vendus à un prix au moins 10 % supérieur au prix d’achat. Par ailleurs, les volumes placés en promotion sont plafonnés à 25 % des volumes totaux et la remise doit être de 34 % maximum. « Nous sommes dans une année de transition, poursuit Jacques Trottier. Sans l’effet de levier de la promotion, il est très difficile d’anticiper les réactions des consommateurs. » Près de la moitié des volumes de saumon fumé Labeyrie sont vendus sous promotion. Le directeur général veut miser sur la transparence et sur les origines spéciales, qui sont les plus porteuses de croissance. 35 % des volumes vendus par le groupe sont des produits bio ou sauvages, ce qui représente plus de 50 % en valeur.

Guillaume JORIS

 

 

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