Revenir

Saint-jacques et anguilles au menu des fêtes à la criée d'Arcachon

Pour compléter les apports
de sa flottille, la criée d’Arcachon
a joué
la carte de la diversification
en fin d’année.

(Crédit photo : L.Fa.)


3,3 t :
le volume
de saint-jacques
vendu fin 2017.

1 945 t : les apports totaux
en 2017, en baisse
de 5 %.

6,69  :
le prix moyen en 2017,
en baisse de 4 %.


 

 

À compter de la mi-novembre et jusqu’à la fermeture de la pêche, fin décembre, la criée d’Arcachon a proposé à la vente de la coquille Saint-Jacques pêchée dans le pertuis charentais. L’opération, montée avec un pêcheur de l’Aiguillon-sur-Mer, « n’a pas changé la vie de la criée mais a permis de créer un intérêt supplémentaire chez les acheteurs qui ont trouvé là un produit supplémentaire », indique Yves Herszfeld, le directeur de la halle à marée arcachonnaise. Ces derniers ont, du reste, répondu présents. Il s’est vendu cinq fois plus de saint-jacques durant les six dernières semaines de 2017 qu’en 2016, où des ventes similaires avaient été mises en place.

La diversification des produits à la vente n’est pas forcément couronnée de succès. Une expérimentation menée avec du lieu jaune venu de nord Écosse a tourné court. « Personne ne gagnait de l’argent », relate Yves Herszfeld. La première tentative de vente d’anguille de Méditerranée, fin 2017, à la même époque que les saint-jacques, n’a pas pris non plus. Une centaine de kilos seulement a été vendue en trois fois. Un nouvel essai, avec du poisson de plus gros calibre, devait avoir lieu en ce début janvier.

« Le rôle d’un directeur de criée est de trouver un équilibre entre les apports et les acheteurs afin de maintenir son prix moyen. Se diversifier est, pour cela, un plus », souligne Yves Herszfeld. Un principe régit toutefois la manœuvre. « Je ne vais pas chercher ailleurs des espèces qui viendraient concurrencer celles des pêcheurs arcachonnais. Mon principal objectif est de fidéliser ma flottille.

Loïc FABRÈGUES

 

Articles associés :

Voir plus d'articles liés