Réunimer mise sur le skinpack

Réunimer propose neuf références en skinpack
pour les produits locaux et quatre pour les produits d’import. D’autres devraient arriver prochainement.

(crédit photo : DR)

1 300 t
La quantité de poisson débarquée par les 13 palangriers du groupe chaque année.

Dans l’Hexagone, le skinpack s’impose dans la marée. Il pourrait bien en être de même à La Réunion. En effet, au printemps, le groupe Réunimer s’est lancé dans l’aventure avec une nouvelle marque : Le Pêcheur. Dans l’île, le succès semble au rendez-vous. « Nous avons répondu à une réelle demande du marché, déclare Julie Cauzo, responsable marketing à Réunimer. 90 % des supermarchés de l’île ne sont pas équipés d’un rayon poissonnerie, le skinpack nous permet de fournir ces enseignes en poisson frais. »

L’investissement de 250 000 euros dans la machine skinpack s’est avéré payant. Réunimer commercialise 2 500 barquettes par semaine aujourd’hui, contre 500 en mai. « Nous avons augmenté le nombre de points de vente où nos produits sont référencés, ainsi que les volumes par magasin », poursuit Julie Cauzo.

Pour accompagner l’introduction de ce nouvel emballage, plus attractif, le groupe a choisi de lancer une nouvelle marque. Baptisée Le Pêcheur, elle se décline autour de deux logos. Le premier, rond, met en avant la production du groupe et l’origine locale des captures. Le second, carré, valorise le travail de sélection du groupe pour les produits d’import.

Mais toujours, la marque garantit une traçabilité du bateau à l’assiette, et la maîtrise complète de la chaîne du froid. « Pour accompagner le lancement de la marque, nous avons mis en place des espaces dédiés en supermarché pour accompagner les consommateurs et inciter au réachat », explique la responsable marketing. Face au succès du skinpack, le groupe a investi dans une machine plus performante, capable de réaliser 24 barquettes par minute, contre trois actuellement. Son arrivée est prévue pour le premier trimestre 2019. Date à laquelle le groupe espère également recevoir une certification MSC pour sa pêcherie d’espadon.

Guillaume JORIS