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Retour de la hausse des prix sur le saumon

Søren Martens, directeur général de Fishpool

Depuis 10 ans, la demande de saumon sur le marché international croît d’environ 7 % chaque année, détaille Søren Martens, directeur général de Fishpool. La production également, ce qui a amené à un marché relativement équilibré. Mais des problèmes biologiques, particulièrement les poux de mer,  ont stoppé cette croissance. En 2016, n’y aura pas d’augmentation de la production de saumon de Norvège, du Chili, d’Écosse… avec pour conséquence un retour de la hausse des prix. À la bourse Fishpool, les contrats pour l’année 2016 sont négociés à 4,87 €/kg (45,30 NOK). »

Malgré des résultats satisfaisants, 2015 a été inédite pour la filière norvégienne du saumon, qui a dû faire face à la fermeture du marché russe en août 2014. « Le marché est toujours fermé au saumon norvégien, mais ouvert à celui des Féroé. Le rouble faible a cependant réduit la demande. Globalement, la demande reste forte, en particulier dans les pays de l’Union européenne.» L’UE a en effet absorbé plus de 11 % des volumes norvégiens. La France notamment demeure un marché clé pour le pays. Les 15 % de la production norvégienne importés par l’Hexagone représentent 85 % des parts de marché. Alors que les achats de poisson frais des ménages français sont à la baisse (-2 %), ceux de saumon ont augmenté de 8,3 %. « La faiblesse de la couronne norvégienne a permis aux prix en euros de s’afficher à la baisse, particulièrement ces trois dernières années. Les prix moyens « spot » pour 2015 sont d’environ 4,65 €/kg pour le saumon supérieur 3-6 kg. »

Dominique GUILLOT

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

tl_files/_media/redaction/1-Actualites/Marches/2015/2015-12/graphSaumon.png   Le FPI (Fish Pool Index) indique
la valeur sur laquelle les contrats
à termes du saumon norvégien se négocient à la bourse d’Oslo,
via la plateforme Fishpool, entre producteurs et exportateurs.
En 2016, le marché du saumon,
soumis à de nombreuses fluctuations (demande et disponibilité, prix des matières premières, données climatiques, paramètres d’élevage…), repart à la hausse.

 

 

 

 

 

 

 

 

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