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Reprise sur le marché du poisson frais

C’est une première depuis 2011 : en volumes comme en valeur les poissons se vendent mieux sur les étals sur les 7 premiers mois de l’année 2016.

De janvier à juillet 2016, les ventes de merlan ont progressé de 13 % en volumes, idem pour la julienne et la raie. Les ventes de merlu et d’églefin progressent de 8 %, celles de lotte de 6 %.

 

En aurait-on enfin fini avec la chute des ventes de poissons dans les rayons marée ? Les ventes de janvier 2016 à juillet 2016 semblent le confirmer, puisqu’elles ont progressé de 1 % alors même que les prix grimpaient de 4 %. Et pour une fois, ni le cabillaud ni le saumon ne profitent de la dynamique. Bien au contraire, leurs ventes se sont réduites de 9,2 % pour le saumon et de plus de 1 % pour le cabillaud. Même si plus d’un poisson sur six reste du saumon et que près d’un poisson sur cinq est un cabillaud, les merlans, merlus, églefins, lottes, lieus noirs, juliennes, raies se vendent de plus en plus.

Ces espèces de nos côtes ont su profiter de la fenêtre de tir offerte par la hausse simultanée des deux stars du rayon. Cette tendance va-t-elle durer ? « Oui si l’on bouge vite, répondait en juin dernier, à l’occasion des Assises de la filière pêche et des produits de la mer, Pierrick Lech’Vien, responsable produits de la mer chez Système U. Et si l’on communique sur ces espèces dans les rayons marée. Mais pour le faire et pour profiter de cette énorme opportunité, il faut savoir très vite ce qui a été pêché ».

Cette anticipation sur les apports a peut-être aidé la famille des crustacés frais à progresser sur la période. Les ventes de langoustines ont fait un bond de 18 % en volumes, sans même que les prix ne s’effondrent : ils ont baissé de seulement 1,7 %.

Mais le bonheur des uns s’explique aussi par le malheur d’autres professionnels, comme les mytiliculteurs ou les pêcheurs de céphalopodes dont les ventes ont baissé. 

C. ASTRUC

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