Rejets et opportunités, comme des coproduits ?
Comme des coproduits ? « Les rejets ne sont pas une manne. Les pêcheurs privilégient la sélectivité. Ces tonnages ne sont donc pas pérennes. Cela dit, on peut bien les valoriser s’ils sont de toute première fraîcheur, lorsque, comme Copalis, on dispose de toute la panoplie d’outils pour pénétrer les marchés hors alimentation humaine directe : beauté, ingrédients marins… La valeur d’un coproduit moyen est de 250 € la tonne, mais cela varie de 120 € à 3 000 € pour des cartilages de raie nettoyés. » Philippe Costenoble, DG de Copalis |
Sans arête De son côté, Thierry Missionnier, directeur du Pôle de compétitivité Aquimer, évoque ces poissons rejetés en mer pour « défaut de valeur commerciale ». Le non-respect des tailles minimales de captures n'est ainsi à l'origine que de 10 % des rejets de harengs et de moins d'un tiers des rejets de chinchards. Pour les valoriser, le projet AVCOP se penche sur les modes de transformation, pour faciliter leur desarêtage notamment. Car la présence d’arêtes reste un frein à la vente. |
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