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Pollution : quand halieutique rime avec plastique

La chute du prix du pétrole satisfait les pêcheurs qui voient leurs comptes d’exploitation s’alléger. À l’inverse, elle pourrait nuire à la qualité de leur production en favorisant l’industrie du plastique et la pollution qui en résulte. De 15 millions de tonnes en 1964, on est passé à une production de 311 Mt en 2014. Et les projections s’affichent croissantes. Plus de 1,1 milliard de tonnes d’ici à 2050, selon une étude de la Fondation Ellen-MacArthur, qui indique qu’alors le volume de plastique dans les océans pourrait être aussi important que celui… des poissons ! Déjà, de quatre à douze millions de tonnes par an se retrouvent à la mer et entrent en partie dans la chaîne alimentaire. Une étude, à laquelle participait l’Ifremer et publiée aux États-Unis, montre par exemple que les microbilles peuvent être facilement ingérées par les huîtres. Or, après deux mois d’exposition à cette pollution, les taux de fécondation des mollusques observés étaient réduits de plus de 41 %.

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