Prix à la consommation : le poisson résiste
Les étiquettes des produits alimentaires frais ont fléchi de 4 % l’an dernier. Pas celles du poisson et des crustacés frais qui ont augmenté de 1,7 %.
Consommation (en volume) ◗découpes fraiches : -6 % ◗ crustacés frais : +5 % |
Avec 0,5 % de hausse l’an dernier, l’inflation n’aura jamais été aussi faible en France depuis cinq ans. La baisse du prix du pétrole, des produits industriels et des prix alimentaires est à l’origine d’une décélération générale qui épargne les produits de la mer. En 2014, l’Insee enregistre une hausse de 1,7 % des prix à la consommation du poisson et des crustacés frais. Sous les criées françaises, la tendance est atténuée avec 1 % d’augmentation générale des cours. Des différences apparaissent néanmoins par familles d’espèces. Les poissons blancs et bleus augmentent à la première vente (respectivement +1 et +4 %), tandis que les poissons fins baissent légèrement (-1 %). B.V.
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