Poissons cuisinés : le grand écart
L’association de consommateurs CLCV (Consommation, logement, cadre de vie) déplore l’imprécision des informations sur la composition des produits transformés à base de poisson et les faibles quantités de produits de la mer incorporés. L’enquête, réalisée en 2015 et 2016 à partir de 237 produits (rillettes, surimis, soupes, parmentiers, brandades, plats cuisinés, hachés et panés), souligne en particulier les écarts de quantité de poisson utilisée dans les différentes catégories : 27 % dans les brandades, 29 % pour les soupes, 35 % dans le surimi, 56,6 % pour les panés, 58,4 % dans les rillettes et 73,8 % pour les hachés. Au sein d’une même famille, les écarts peuvent être élevés : 15 à 45 % dans les soupes, 15 % à 41 % dans les brandades, 29 % à 80 % pour les panés.
Concernant l’indication du ou des différents poissons utilisés, des progrès restent à faire, en particulier sur les panés et les rillettes. Le type de matière (filet, chair, pulpe…) n’est pas bien identifié dans les rillettes, les hachés, les parmentiers et les soupes. En revanche, le surimi est un bon élève, du fait de l’existence d’une norme Afnor qui incite à la transparence. Enfin, les enfants sont moins bien lotis que les adultes, leurs panés contiennent moins de poisson, mais plus de lipides et de sel ! Dans tous les cas, beaucoup de produits analysés apparaissent trop salés.
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