Poissonnerie Côté Mer à Trouville-sur-Mer (14)

Poissonnerie
Côté Mer
Marché aux poissons
Trouville-sur-Mer

7 salariés
CA : 1,2 M€
Surface : 22 + 15 m2 (espace dégustation)

À l’abri de la circulation
et des intempéries, sous une structure semi-rigide pourvue
de chauffage, les clients dégustent,
à toute heure, le plateau de fruits de mer qu’ils viennent
de constituer à l’étal. Le prix
du service : 3 euros
par douzaine d’huîtres ouvertes, mais les tarifs restent bien inférieurs à ceux des brasseries parisiennes.
Les dégustations générent 20 %
du chiffre d'affaires.
Tout comme le drive.

Stéphane est trouvillais, Isabelle une « horsain ». Ils dirigent deux équipes de salariés. Une pour la semaine, l’autre pour le week-end : ouverture non-stop de 8 à 19 heures oblige.
Réceptionner la pêche du jour du Madison, son chalutier attitré
du port qui lui fournit en direct saint-jacques et poissons sauvages, est le grand plaisir de Stéphane, qui complète ses approvisionnements auprès de grossistes normands, bretons et boulonnais.

Vu de la ria de la Touques, qui sépare Trouville et Deauville, la carte postale est parfaite, avec la flottille colorée des chalutiers-coquillers à quai devant l’imposante bâtisse normande. Ce bâtiment classé abrite, côté boulevard, le marché aux poissons.

Ce dernier était un peu au creux de la vague, en 2001, lorsque Stéphane et Isabelle Brassy y ont repris l’une des poissonneries. Au côté de la mairie, avec leurs collègues, ils ont défendu la création d’un espace dégustation par entreprise, à l’occasion de sa reconstruction. Une mesure déterminante pour le renouveau du marché.

Les échoppes, mitoyennes, sont largement ouvertes à la foule des promeneurs du port. Beaucoup de Parisiens, qui quadruplent la population de la cité balnéaire le week-end.
Dans cette allée, Côté Mer a profité de l’œil de restaurateur que possède son couple de dirigeants. Le service est irréprochable, la présentation de l’étal et des plateaux sur mesure soignés.

De quoi attirer une clientèle variée, du grand chef français qui cuisine pour les oligarques russes aux résidents des campings. En assurant aussi des prestations pour les séminaires et les multiples festivals locaux, la saison dure douze mois !

Reportage : Lionel FLAGEUL