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Poisson d’eau douce : volontarisme en Auvergne-Rhône-Alpes

(Crédit DR)

 

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Parmi les objectifs
du plan régional : augmenter la production salmonicole de 5 à 10 % et diversifier les espèces des étangs du Bourbonnais avec
du brochet, du sandre
ou du black-bass. 

 

Très encourageante pour les pêcheurs professionnels et les pisciculteurs d’Auvergne-Rhône-Alpes est la signature officielle, en mars, du plan régional de développement de la production de poisson. « Ce plan triennal en quatre axes traduit une volonté politique d’encouragement de la profession, notamment par un soutien à l’installation de jeunes », se félicite Serge Olivan, conseiller technique à l’Adapra (1)

Le premier axe se concrétise par une aide à la trésorerie de 20 000 euros pour l’installation d’un aquaculteur ou d’un pêcheur. Le second par un soutien aux projets collectifs de développement, à la collecte et à la production de données techniques et économiques sur les filières. La promotion des produits arrive en troisième, par des animations en magasin et la participation à des salons. Le dernier axe prend la forme d’une aide à l’investissement productif individuel. L’enveloppe totale atteint 555 000 euros de 2017 à 2019.

Le pilotage du programme d’actions revient à l’Adapra, à qui les élus régionaux ont confié la gestion de ce fonds. Toute la filière poisson d’eau douce se retrouve au sein de l’association : producteurs, pêcheurs, négociants, transformateurs, organismes de formation aquacole et des professionnels agricoles. Soit au total 400 exploitations, 800 emplois répartis entre la salmoniculture (3 500 tonnes), la pêche dans les lacs alpins (1 000 tonnes) et la production des étangs du Bourbonnais, des Dombes et du Forez (1 500 tonnes).

B.V.

(1) Association pour le développement de l’aquaculture
et de la pêche professionnelle en Auvergne-Rhône-Alpes


 

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