Pêche, pas de vision sans visibilité
« Visibilité ». Ce mot , Cécile Bigot, directrice des pêches, l’a martelé dans son allocution d’ouverture des Assises. Elle est la condition sine qua non du renouvellement de la flottille. Elle nécessite de disposer d’une parfaite connaissance des stocks et de leurs variations face aux changements climatiques, « de fixer les capacités de captures pour 3 à 5 ans », clament dans un chant à deux voix l’amont et l’aval de la filière. Pour changer le modèle économique de la pêche, Pierre Karleskind, vice-président de la région Bretagne, les invite à se rejoindre au sein d’un fonds d’investissements qui permettrait de « créer un effet de levier » auprès des banques. Objectif : disposer de chaluts aptes à ramener une partie des 70 000 tonnes de quotas non pêchés aujourd’hui par la France.
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