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Noix de saint-jacques, double peine sur la flambée des prix

(Crédit photo : B.V.)

 

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L’année 2015 s’annonce très difficile sur le marché des noix de saint-jacques et de pétoncle avec une baisse de production sur des origines stratégiques. « Le Pérou, premier fournisseur de la France, accuse un déficit important lié au manque de naissains. La production avait déjà baissé à 11 000 tonnes l’an dernier en comptant le reliquat de 2013, qui fut un bon cru avec 16 000 t. Il y aura deux fois moins de noix péruviennes cette année, entre 7 000 et 8 000 tonnes. En Argentine, la ressource en Z.Patagonica est fragilisée par la surpêche et des restrictions s’imposent. En Atlantique, les apports de C.opercularis sont en forte baisse. S’ajoute l’effet dollar qui renchérit le coût des importations. C’est la double peine, il faut s’attendre à une très forte hausse des prix », prévient Norbert Rouquette, directeur général d’Hubco.
Premier marché en Europe avec environ 40 % des importations de l’Union à 27, la France importe 15 000 à 30 000 tonnes selon les années, en très large majorité sous la forme de noix. Le « yo-yo » des achats extérieurs s’explique par les nombreux aléas auxquels sont soumises les pêcheries et la pectiniculture dans le monde : réchauffement de l’eau, planctons toxiques, dégradation de la qualité des eaux côtières… Pour toutes ces raisons, les importateurs sont rompus aux grosses fluctuations d’apports et de prix.

B.V.

 

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