Naissance du Comptoir de la criée à Arcachon
350 000 à 400 000 € Le montant des achats annuels de l’Hyper U de Gujan‑Mestras à la criée d’Arcachon. 400 à 600 kg La capacité horaire de traitement du tunnel de surgélation à spirale. 400 000 € Le montant des investissements programmés par Jérôme Vallier dans l’atelier du Comptoir de la criée. |
L’ex-atelier de mareyage de l’organisation de producteurs Pêcheurs d’Aquitaine, situé sur le port d’Arcachon, a trouvé un repreneur. Jérôme Vallier, le gérant de l’Hyper U de Gujan-Mestras, à une quinzaine de kilomètres de là, va y installer le Comptoir de la criée. Un nom dont il se servira aussi comme marque commerciale. « Le pied d’entrée de ce projet est de créer au sein de l’Hyper U un îlot complet de produits de la mer sous skin et surgelés, qui seront réalisés dans l’atelier arcachonnais », explique-t-il. S’il a programmé pour cela l’achat d’une machine pour mettre sous skin, un tunnel de surgélation à spirale faisait, lui, partie du matériel repris. Détenteur depuis 2017 d’une case de mareyage sur le port, le gérant de l’hypermarché continuera à s’approvisionner à la criée d’Arcachon pour alimenter sa nouvelle activité. « J’achèterai soit en direct, soit via Mericq, avec lequel je travaille déjà », indique-t-il. Il prévoit aussi de se fournir via d’autres criées pour des espèces comme la langoustine ou les coquilles Saint-Jacques. Là encore, il achètera à distance ou par le biais de partenaires. L’atelier, lui, devrait tourner avec un effectif de trois personnes. L’objectif est de lancer l’activité de l’entreprise au mois de novembre. « On ne sera pas des opportunistes des prix bas parce que l’on fait de la surgélation, assure Jérôme Vallier. L’objectif est de contribuer à l’économie locale, de faire du bon boulot. » Le prix final des produits pour le consommateur devrait bénéficier de l’intégration de l’activité de surgélation et de la mutualisation des achats avec l’hypermarché. « Ce n’est pas un dossier simple, avoue néanmoins le gérant. Mais c’est un beau dossier. » Certains de ses collègues du groupement l’ont déjà contacté pour se renseigner. Loïc FABRÈGUES |
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