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18
le nombre d’années
durant lesquelles
la vente d’huîtres
élevées
dans le Médoc
a été interdite.
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Un retour attendu
Les fêtes de fin d’année ont marqué le retour sur les étals de l’huître du Médoc. Deux années d’expérimentations ont été nécessaires pour démontrer que les huîtres cultivées dans les marais bordant la Gironde ne dépassaient pas le seuil autorisé de 1 mg de cadmium. Source d’intoxication, ce métal se retrouve dans les eaux de l’estuaire qui alimentent les marais. Le résultat des tests a été concluant : les huîtres n’ont jamais dépassé les 0,5 mg.
Sept ostréiculteurs en 2015
La production commercialisée pour les fêtes de fin d’année s’est limitée à quelques tonnes. Seuls deux des sept ostréiculteurs à s’être lancés dans l’aventure avaient démarré leur activité. Désormais, tout le monde est prêt. Les possibilités d’extension de l’activité sont, par ailleurs, immenses. Sur la zone couverte par l’arrêté, qui s’étend du Verdon jusqu’à Jau-Dignac-et-Loirac, pas moins de 2 000 hectares de marais ont été recensés. L’attrait du consommateur pour le produit décidera pour beaucoup du développement de l’ostréiculture dans la région. Les ventes à Noël semblent indiquer que la mayonnaise a pris.
Trois mois d’affinage
Signé en juillet par le préfet de la région Aquitaine, l’arrêté de salubrité qui a donné le feu vert à la commercialisation des huîtres du Médoc a précisé aussi les contours de l’activité. Il n’est pas question, pour l’heure, de cultiver les huîtres depuis le naissain jusqu’à la taille marchande. Seul l’affinage est autorisé dans les marais. Affinage qui ne peut excéder une période de 3 mois. Au-delà, les huîtres ont tendance à chambrer (formation de poches de vase à l’intérieur de la coquille). Ce délai permet de transformer « une huître fine en spéciale », indique Bertrand Iung, aquaculteur à Saint-Vivien-de-Médoc et désormais aussi ostréiculteur.
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