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Méditerranée : Acquadea réduit son impact

Crédit photo : Alain Le Pigeon

 

Acquadea (groupe Gloria Maris) et la plateforme scientifique Stella Mare (université de Corse  –  CNRS) développent un projet d’aquaculture intégrée multitrophique (AIMT) depuis février dernier. Il a pour cadre la ferme de la Parata dans le golfe d’Ajaccio, site Natura 2000.

Ce projet basé sur le biorecyclage des déchets aquacoles s’attache à caractériser le réseau trophique et à évaluer la capacité des espèces extractives à se servir des déchets de la pisciculture pour leur croissance. Les poissons étant à l’origine d’émissions de particules de matières organiques, il s’agit de superposer des espèces endémiques au fond et dans la colonne d’eau. « Il s’agit d’intensifier ce qui se produit naturellement », précise Jean Philippe Caprioli, responsable R&D chez Gloria Maris.

Cinq espèces ont été retenues par Stella Mare. En fonction du courant dominant, des enclos en béton éco-conçus vont être posés sur le fond pour fixer des crustacés qui sont chargés de capter les macroparticules   ; des oursins sont également implantés. Un deuxième niveau, dans la colonne d’eau, sera constitué par des huîtres plates et des moules. Enfin, des algues installées sur des filières finaliseront cette épuration.

Ce projet AIMT est la résultante de trois projets pilotes déjà menés par Stella Mare en partenariat avec Acquadea. Ils étaient chargés de tester différentes structures et espèces pour aboutir à ce projet plus ambitieux. Retardée par la crise du Covid, la mise en place totale des espèces sera effective au printemps  2022, pour une expérimentation qui verra son terme à la fin 2023.

Le projet AIMT,
autofinancé par
Acquadea et sur
fonds Feamp, porte
sur 1 M€.
La production
annuelle
d’Acquadea est de
1 000 t
(bars, daurades et
maigres).
Acquadea emploie 38 salariés.


 

Alain LE PIGEON

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