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Les Viviers de Noirmoutier à la barre de Marée Océane

Patrice Dorie (à gauche) a cédé la société de mareyage Marée Océane aux Viviers de Noirmoutier. (Crédit : J.M.L.)

 

10
 Marée Océane emploie
dix salariés
et garde son nom
de société.


 25
 Les Viviers de Noirmoutier comptent près
de 25 salariés, réalisent un
chiffre d’affaires
de 12 millions d’euros et s’approvisionnent auprès de
15 criées.

 

Aux Sables-d’Olonne, l’entreprise de mareyage Marée Océane, fondée par Patrice Dorie et Christian Merlet en 1986, a été cédée aux Viviers de Noirmoutier. Une transaction qui s’est faite naturellement de part et d’autre. Patrice Dorie avait la volonté de céder l’affaire avant son départ à la retraite dans quelques années et il avait déjà évoqué cette hypothèse avec son repreneur il y a plusieurs mois, avant la reprise effective en juillet 2019.

Le fondateur était entré dans le métier en qualité de poissonnier avec des bancs sur les marchés de Parthenay (Deux-Sèvres), La Mothe-Achard (Vendée), La Roche-sur-Yon… puis s’était mis à faire du demi-gros avant de franchir le pas vers le mareyage à temps complet. Marée Océane fait partie des acheteurs importants sous la halle à marée sablaise tout comme Foro Marée et Mareyage Hennequin. L’entreprise s’est notamment positionnée en tant que fournisseur de rayons poissonnerie de la grande distribution. C’est un opérateur très actif sur une espèce comme le merlu, devenu un produit très prisé à la criée des Sables-d’Olonne.

Lionel Collachot, gérant de la société Les Viviers de Noirmoutier, se défend de céder à une logique de concentration en vogue dans le mareyage. Installés à la criée de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Les Viviers de Noirmoutier sont spécialisés dans le poisson haut de gamme. « Nous tenons à rester une entreprise familiale et ce rachat est plus une histoire d’hommes qu’une opération de croissance externe », explique Lionel Collachot, par ailleurs président de l’Association centre atlantique des acheteurs des produits de la pêche (Acaapp). Le rachat de Marée Océane apporte toutefois une base aux Sables-d’Olonne pour les Viviers de Noirmoutier et une opportunité de diversifier leur activité jusqu’à maintenant très tournée vers le haut de gamme.

Jean-Marie LE PROVOST

 

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