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Les Viviers de Loctudy se dotent d’un atelier neuf à Lorient

Grâce à sa passerelle montée sur rail, cette nouvelle génération de viviers limite les déplacements. La manipulation des casiers immergés s’effectue sans efforts. L’ensemble facilite la gestion des lots et la traçabilité. (Crédit photo DR)

 

La filiale
de Mericq pèse
10 M€
avec un site principal
à Loctudy qui traite environ

1 200 t
de crustacés
par an.

 

Les Viviers de Loctudy mettent en fonctionnement un nouveau vivier à Lorient, dimensionné pour traiter 1 000 tonnes de crustacés par an en remplacement d’un atelier de 500 tonnes – qui sera fermé –, également basé à Lorient. Grâce à cet investissement de 2 millions d’euros, la filiale du groupe Mericq dispose, sur 1 000 m² couverts, d’un outil de pointe équipé de viviers en circuit fermé, soit deux bassins de 100 m³ pouvant accueillir 80 contenants de 400 kg chacun dans une eau recyclée en continu.

L’atelier précédent disposait de la technologie classique du circuit ouvert. « Mais nous rencontrions parfois des variations dans la salinité de l’eau de mer pompée, notamment quand la rivière du Blavet, située à proximité du point de pompage, se chargeait en eau de pluie », explique Serge Guyot, directeur général des Viviers de Loctudy. Dans ce nouvel atelier, l’entreprise entend travailler le tourteau et développer la conservation de nouvelles espèces « », et de produits nobles, « notamment le homard européen », ajoute Serge Guyot. L’outil devrait aussi ouvrir de nouveaux marchés aux Viviers de Loctudy sur toute la France à partir de son site lorientais, alors que le précédent site vendait essentiellement en local. Lorient fait office, en effet, de hub au départ de plusieurs lignes d’expédition. Sa mise en service entraînera le transfert de certaines activités en produits vivants, notamment de Mericq Agen vers Lorient. Le site vise un chiffre d’affaires de 2,5 à 3 millions d’euros avec cinq salariés. La filiale de Mericq pèse 10 millions d’euros au total, en incluant son site principal de Loctudy, qui traite environ 1 200 tonnes de crustacés par an.

Franck JOURDAIN



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