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Les Sirènes boulonnaises suivent la tendance de la vente directe

La commande en ligne avec une livraison le lendemain est possible tous les jours.(Crédit D.M.)

 

1957
Création de l’entreprise, alors spécialisée dans la salaison du hareng.

Plus de
50 %
des produits achetés par la société proviennent de
la pêche locale.




 

Planifié avant le début de la crise sanitaire, le lancement d’une boutique en ligne de l’un des plus anciens mareyeurs de Capécure a eu lieu fin mars. Les Sirènes boulonnaises, entreprise familiale créée par Louise Marcotte, est un acteur majeur du mareyage boulonnais. Depuis 60 ans, la société n’a pas cessé d’évoluer. C’est donc tout naturellement qu’elle s’inscrit dans l’air du temps et se lance dans la vente directe. Tout comme Demarne, une autre société du mareyage de la place, Les Sirènes boulonnaises proposent aux particuliers du poisson frais transformé, en livraison ou à récupérer directement à l’usine. « En fonction de saisonnalité, nous avons, au choix, trois sortes de produits : du poisson frais, du poisson fumé et des crustacés », détaille Eusèbe Kéké, responsable achat. La livraison est possible en permanence dans toute la France. Le retrait de la commande, réalisée au préalable sur le site, se fait sur rendez-vous.

Grâce à ce système de vente, les particuliers peuvent accéder à toute la gamme de poisson issue de la pêche côtière locale, mais aussi celle du nord de l’Europe (cabillaud, lieu noir). Toutefois, plus de 50 % du poisson travaillé par le mareyeur provient des pêcheurs boulonnais : coquille Saint-Jacques, soles, encornets, maquereaux, merlans, ou encore rougets barbets et bars. L’objectif de cette modernisation ? « On souhaite diversifier notre gamme de produits, valoriser et faire connaître notre savoir-faire. C’est également un bon moyen d’être plus près de nos clients, ainsi que d’offrir un accès direct aux ressources », souligne Eusèbe Kéké.

D’autres sociétés boulonnaises pratiquent déjà la vente directe de produits transformés : Marcel Baey, JC David ou encore Les Jardins de l’océan.

Darianna MYSZKA

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