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Les Poissons de Tamaris touchent le marché local

La société les Poissons de Tamaris travaille essentiellement avec un réseau local de grandes surfaces. (Crédit photo : A.L.)

 

La production
de daurade
et loup passe

de 180 t
en 2017 à  
250 t

en 2019.
Le contrat de baie
de la rade de Toulon impose aux aquaculteurs une densité maximale
de poissons de 20 kg/m3.

Les Poissons de Tamaris commercialisent la production de quatre fermes aquacoles de la rade de Toulon.

 

 

Hypermarché Géant d’Hyères un vendredi de février : les caisses de loups (bars) et daurades trônent à l’entrée du magasin. « C’est notre première journée de promotion, le poisson est vendu 9,96 euros/kg, par caisse de 3 kg. Nous allons renouveler l’opération tous les vendredis », commente Patrick Mendes, directeur des Poissons de Tamaris, société qui commercialise principalement la production de deux fermes aquacoles de la baie du Lazaret, dans la rade de Toulon, Cachalot et Hydraloup. Pour cette première opération, 120 kg sont proposés, plus de la moitié sera vendue en fin de matinée. Mais avec l’arrivée des beaux jours, propices aux barbecues et autres planchas, les prévisions vont jusqu’à 200 kg. « Nous nous sommes inspirés des promotions des daurades de Grèce : pourquoi ne pas le faire avec des produits locaux », précise Patrick Mendes.

Ancien salarié d’une ferme aquacole, il s’est constitué un réseau fidèle et local, depuis qu’il a créé sa société il y a 15 ans. Il travaille en direct avec les chefs de rayon. « La grande distribution est un meilleur créneau car elle est en complète transparence avec le consommateur ; les restaurants ne font pas forcément l’effort d’afficher la provenance des produits. » Satisfaction aussi du directeur du Géant qui souligne la recherche de proximité de sa clientèle.

Patrick Mendes reste sur le créneau local mais compte développer ses volumes en 2019. L’augmentation de la production va de pair avec un élargissement de l’aire géographique. De Marseille à Fréjus, la zone va s’étendre vers les Alpes-Maritimes. Ce commercial va aussi se diversifier en proposant des poissons éviscérés sur site et vendus sous vide. « Nous terminons les tests techniques et la commercialisation démarre au printemps. »

Alain LEPIGEON



 

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