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LES ÉCAILLERS S’OFFRENT UN CHAMPION D’EUROPE

À l’issue du premier championnat d’Europe organisé par le CNC, le Français Francisco Pires est sorti vainqueur. C’est un des champions d’Europe des écaillers.

Francisco Pires, champion d’Europe des écailliers pour le CNC. (crédit photo : T.Q.)

 

Qu’importe l’organisateur, organiser des championnats pour valoriser l’art de l’écailler est forcément un plus pour la profession et le marché de l’huître. Le 13 novembre, le CNC, le comité national de la conchyliculture, a organisé son premier championnat d’Europe des écaillers professionnels, sur une péniche, en bord de Seine, à Paris. L’événement n’a pas attiré les foules, mais l’interprofession a manqué de chance : elle a dû changer de lieu au dernier moment. La Seine interdisait l’accès, quai des Invalides. Côté candidats, neufs étaient en lice, représentants sept pays d’Europe : Danemark, Italie, Belgique, Finlande, Irlande, Suisse et France.

À 41 ans, le français Francisco Pires, écaillers à la brasserie L’huîtrier, à Paris, sorti vainqueur de la compétition. Un titre qui honore l’ensemble des 1 000 écaillers que recense l’Hexagone selon Bernard Gonthier, président de la fédération nationale des écaillers et président du jury du championnat d’Europe.

Deux épreuves pour un titre

Le concours valorise la rapidité d’ouverture des huîtres et l’art de l’aménagement d’un plateau de fruits de mer en 20 minutes. Deux compétences exigées par les employeurs, souvent de grands restaurants.
À regarder les candidats s’affronter, l’ouverture rapide de 50 huîtres plates et de 50 creuses et la réalisation d’un beau plateau avec moult produits, les juges ont pu noter des différences de pratiques entre les pays. Pour développer le concours et le structurer, il faudra peut-être harmoniser les règlements d’un pays à l’autre. Il est en effet surprenant de voir le champion du monde, le danois Jesper Knudsen terminer dernier de la compétition. Une question à laquelle il faudra répondre pour être à la hauteur du lieu envisager pour la seconde édition. « Le Parlement européen » évoque  Bruno Guillaumie, secrétaire adjoint du CNC, en charge des questions européennes.Tout un symbole.

 

T. QUARTIER

 

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