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Les collèges vendéens misent sur le poisson local

Parmi les espèces les plus servies issues des criées vendéennes, on retrouve le merlu (ici), le lieu et les moules. (Crédit S.L.R.)

 

18 t
de poisson livré aux collèges vendéens en 2019.

80 %
des poissons et coquillages fournis sont désormais issus des criées de Vendée.



 

Les collégiens de Vendée bénéficient de l’approvisionnement de produits de la mer de leur littoral. Un produit frais, déjà travaillé en amont, puis préparé dans les restaurants scolaires.

Le conseil départemental de Vendée a  lancé un appel d’offres pour approvisionner ses collèges en produits de la mer frais. Depuis début 2019, le lot du poisson a été remporté par Vives-Eaux et celui des coquillages, mollusques et crustacés, est assuré par Cap Marée Atlantique. Chaque année, près de deux millions de repas sont servis dans les restaurants scolaires des collèges publics vendéens. En 2019, 17 978 kilos de poisson ont été écoulés dans  les cuisines des collèges.

L’appel d’offres a été élaboré pour favoriser l’apport de produits locaux. Le complément provenant principalement de Charente-Maritime ou de La Turballe. « Ce type de marché de collectivité est assez facile à honorer, car nous comptons sur un rythme de deux à trois commandes par semaine. Sur ce marché, le grammage des parts est standard pour nous. Tandis que sur les approvisionnements d’une ville entière, il faut adapter les portions aux différents publics, qui vont des enfants aux personnes âgées », relève Nadège Marrec, directrice commerciale chez Vives-Eaux.

Présent aux Sables-d’Olonne, Saint-Gilles-Croix-de-Vie et l’île d’Yeu, le mareyeur Vives-Eaux propose des espèces locales comme le merlu, la sardine, le thon blanc, le merlan... L’entreprise en a profité pour sensibiliser les chefs de cuisine aux contraintes de la filière. « Nous pouvons avoir des demandes des établissements et également proposer des produits en respectant le bordereau de prix négocié. C’est ainsi que nous avons acheté du maigre, grâce à des apports des criées charentaises. » La régularité du poisson frais au menu des collégiens est de nature à éduquer les jeunes au goût des produits de la mer. « C’est important pour nous, car ce sont nos consommateurs de demain. »

Jean-Marie LE PROVOST




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