Revenir

Le traiteur de la mer prend du retard

(Crédit photo : L.F.)

 

Produits souhaités
dans le rayon apéritif

 

tl_files/_media/redaction/1-Actualites/Marches/2019/201910/graph_apero.jpg

Source : Arcane research

 

Le rayon traiteur de la mer n’est plébiscité que
par un consommateur sur deux dans le rayon général de l’apéritif. Les tartinables, en croissance, sont les plus demandés avec le saumon fumé. Les crevettes et les sushis sont en perte de vitesse dans ce rayon, peut-être à cause d’une offre trop large et peu claire pour les acheteurs.

 

 

« Près de trois Français sur dix proposent habituellement des produits du rayon traiteur et traiteur de la mer lors de leurs apéritifs à domicile, une part stable depuis deux ans », apprend-on dans la dernière étude de consommation menée par Arcane Research. Une proportion encore loin de concurrencer les produits des rayons épicerie (chips, cacahuètes, olives…), charcuterie et même fromage, en pleine croissance.

La filière ne doit pas louper le train de ce moment de consommation très porteur pour l’ensemble des industries alimentaires. À l’heure où les repas traditionnels sont en chute libre, seuls 28 % des consommateurs déclarent proposer des produits issus du traiteur de la mer lors d’apéritifs, contre 72 % pour l’épicerie salée (chips, tuiles, tortillas…), selon cette étude. En moyenne, les consommateurs dépensent 22 euros pour un apéro, un chiffre stable depuis 2017 et qui peut varier en fonction du nombre de convives. Un budget non négligeable pour les entreprises alimentaires.

Même s’ils le sont moins que leurs concurrents carnés, les produits de la mer sont tout de même présents. Au sein de la catégorie traiteur, les tartinables et le saumon fumé arrivent ex æquo en tête avec 13 % des consommateurs ayant déclaré proposer ces produits lors d’apéritifs. Les pizzas arrivent seulement en troisième position et devancent les surimis et les crevettes, en perte de vitesse. Plus important encore, les clients sont fidèles au rayon et la quasi-totalité déclare être satisfaite de ses achats, une performance en hausse depuis 2017. En revanche, les axes d’amélioration résident dans l’aspect sain des produits et la dimension écologique des packagings, pas suffisante aux yeux des sondés.

Guillaume JORIS

 

Articles associés :

Voir plus d'articles liés