Le premier baromètre socio-économique des entreprises de mareyage
L’Union du mareyage français (UMF) publie le premier Baromètre socio-économique des entreprises de mareyage, réalisé par la Banque de France. Soutenu par FranceAgriMer, il aidera à défendre la filière auprès des pouvoirs publics.
« L’épidémie de la covid-19 a pointé la nécessité de disposer de données économiques fiables et récentes », souligne l’UMF. L’étude a été réalisée à partir des bilans 2019 d’un échantillon représentatif de 215 entreprises. Elle détaille près de 110 indicateurs et ratio d’analyses du secteur. Et elle confirme les tendances renforcées par la crise de la covid-19 : dans cette activité à très forte utilisation de main d’œuvre, la valeur ajoutée n’est qu’autour de 10 %, contre 20 % dans l’ensemble de l’industrie agroalimentaire. « Elle est captée en large partie par les charges de personnel, laissant une très faible place à l’autofinancement », souligne l’UMF. La rentabilité est très faible comparée à celles de l’industrie agroalimentaire et de l’ensemble de l’économie française. Et en baisse, « la rendant sensible aux moindres évolutions de coûts ».
Pour Frédéric Toulliou, président de l’UMF, les éléments de cette étude doivent permettre de « faire davantage comprendre le rôle du mareyage au sein de la filière » et « d’identifier avec les pouvoirs publics les leviers à mobiliser pour s’adapter aux évolutions auxquelles nous faisons face ». Au-delà des aides Covid (prêts garantis par l’État, chômage partiel) qui ont aidé ce maillon à faire face en 2020.
Ce baromètre sera reconduit tous les ans, accompagné de points de conjoncture trimestriels.