Le mareyage s’inscrit dans un groupement d’employeurs
25 adhérents suffiraient, 10 000 h de travail : |
L’étude, close fin octobre, en a validé la faisabilité. Le bassin d’Arcachon se prépare à accueillir son premier groupement d’employeurs. L’assemblée constitutive de l’association, en charge de gérer la structure destinée à s’occuper du recrutement et de la gestion des ressources humaines pour ses entreprises adhérentes, est programmée d’ici la fin de l’année. Le démarrage de l’activité est prévu pour le mois de mars. Initié par Olivier Laban pour répondre aux besoins en personnel des entreprises ostréicoles, « le groupement sera étendu à la pêche et à sa filière aval », indique l’ex-président du comité régional de la conchyliculture. La criée d’Arcachon a déjà fait part de son intérêt. Le mareyage voit l’initiative d’un bon œil. « On a du mal à trouver du personnel fiable », confie Béatrice Bonnecarrere. La directrice de l’entreprise de mareyage adossée à l’OP Pêcheurs d’Aquitaine en a encore fait l’expérience dernièrement. Alors qu’elle avait fait appel à une société d’intérim pour un recrutement ponctuel, la personne ne s’est pas présentée. « C’est très compliqué de proposer un temps complet à Arcachon où il n’y a pas de criée tous les jours. Le groupement offrira plus de sécurité et de visibilité aux demandeurs d’emploi », explique la responsable. Le groupe Mericq, qui a un établissement à Biganos, mise lui aussi sur le groupement pour trouver du personnel pour l’emballage, la préparation de commandes et le transport durant les pics d’activité. « On sera sûr d’avoir du personnel formé », explique-t-on du côté du groupe lot-et-garonnais. Un dossier d’adhésion au groupement doit être envoyé à toutes les entreprises du bassin susceptibles d’être intéressées par la structure. Loïc FABRÈGUES
|