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Le mareyage boulonnais crée une structure pour améliorer l’offre de la criée

(Crédit photo : B.V)

 

33 628 t,
les volumes négociés
en criées placent toujours Boulogne
en tête du classement national, devant Lorient à 26 882 t.

77,8 M€,
le chiffre d’affaires
de la criée en 2016, contre 79,1 M€
en 2015.




 

Concentrant 30 % du mareyage français, le port de Boulogne a besoin de matière à travailler. En effet, l’absorption de gros débarquements par les professionnels de Capécure n’est possible que s’ils arrivent à entretenir leur force de frappe. Réclamant depuis plusieurs années des mesures pour redynamiser la criée, le syndicat des mareyeurs a décidé de prendre l’initiative en créant une cellule commerciale à l’image de celle déjà en place à Lorient. « Notre but, explique le secrétaire général Aymeric Chrzan, est de rechercher des apports complémentaires aux débarquements locaux, venant de France ou de l’étranger, y compris en espèces jusque-là peu débarquées. Nous serons opérationnels dès ce printemps. »

Parallèlement, les mareyeurs réclament l’enregistrement obligatoire de tous les produits avant enlèvement, quel que soit le mode de vente, et le renfort du contrôle des administrations sur les ventes directes. « La traçabilité de tous les produits permettra de maîtriser les flux et d’assurer un fonctionnement équitable. Il faut aussi adapter la tarification pour ne pas pénaliser ceux qui jouent le jeu et instaurer un système de seconde vente. »

Au-delà, il s’agit de conforter le leadership de la criée locale. Première de France en volumes, la halle à marée est devancée par celles de Lorient et Le Guilvinec en valeur. Au hit-parade des espèces en 2016, en valeur, l’encornet (11 M€) devance le rouget-barbet (7,7 M€), le lieu noir (6,2 M€), la sole (6,1 M€) et le merlan (4,6 M€). En volumes, on trouve le merlan (3 854 t), le lieu noir (3 577 t), le maquereau (3 178 t) et le hareng (2 620 t).

Benoît LOBEZ

 

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