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Le Graët - Porcher : à défaut de fusion, une forte collaboration

Quelle mouche a piqué cet été, Noël Le Graët et Jean Porcher lorsqu’ils ont annoncé vouloir « fusionner » leurs groupes respectifs, avant de se rétracter pour n’évoquer finalement qu’ « un rapprochement encore plus fort » ? Au fond qu’importe, la vraie fausse annonce révèle surtout l’envie de l’armement de 17 bateaux et de 250 salariés et du groupe agroalimentaire, dont 40 % du chiffre d’affaires est réalisé dans le secteur des produits de la mer, d’assurer leur pérennité, en toute indépendance vis-à-vis d’investisseurs étrangers. Et tandis que les entités autonomes du pôle mareyage-pêche du groupe Le Graët, soit Gallen, Celtarmor, Halios, Jaffray, Pêcheries d’Armorique et Charly Guennec ont besoin de poissons, mollusques et crustacés de « qualité, tracés et de proximité pour rassurer les consommateurs », comme le soulignait Valérie Le Graët à Ouest France. L’armement Porcher cherche, lui, à valoriser au mieux ses captures, afin d’attirer des marins. L’ambition de Jean Porcher étant de recruter une centaine de personnes.

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