Le déséquilibre du commerce extérieur persiste
Exportations en volume Source : FranceAgriMer
À l’export comme à l’import, en volume comme
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Une balance commerciale qui ne cesse de se déséquilibrer en faveur des importations. C’est l’enseignement, sans surprise, du bilan du commerce extérieur des produits de la pêche et de l’aquaculture 2018, édité par FranceAgriMer d’après les chiffres des douanes françaises. Car la pente se dessine depuis longtemps : depuis 1998, les importations sont passées d’1,3 million de tonnes à 1,9, en suivant une croissance constante. Les exportations, elles, s’affichent en légère augmentation sur cette même période, passant de 387 513 à 395 471 tonnes, mais elles avaient connu un pic à près de 600 000 tonnes en 2005. Sur les trois dernières années, le prix moyen des échanges n’enregistre pas de variations majeures et pointe en 2018 à 5,13 euros/kg pour les importations et à 4,71 euros/kg pour les exportations. Les échanges les plus importants portent sur des produits congelés puis sur du vivant, frais et réfrigéré. Dans le trio de tête en valeur comme en volume, et dans les deux sens, on trouve le triptyque saumon, thon, crevette. Des espèces qui alimentent en partie le secteur de la transformation en France avant d’être réexportées. Exception notable : le lieu noir qui, après quelques années de croissance à l’export, ravit la troisième place en volume à la crevette en 2018. D’autres belles espèces bien valorisées comme les huîtres, le merlu, le cabillaud et la coquille Saint-Jacques, voire les céphalopodes, complètent la liste. Sans surprise donc, la principale origine des importations est la Norvège, suivie par le Royaume-Uni, puis l’Espagne et l’Équateur. Les expéditions des producteurs tricolores s’effectuent en grande majorité vers des pays voisins. Les six premières destinations, en volume comme en valeur, sont l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne, la Belgique le Royaume-Uni et les Pays-Bas. Les graphiques de volumes laissent apparaître des flux importants de thon vers les Seychelles, la Côte d’Ivoire et les Maldives. Il s’agit des captures des armements français qui livrent leurs usines de transformation. Dominique GUILLOT |
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