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L’âge des défis pour le MSC

(Crédit photo BT)

Après avoir célébré son 20e anniversaire l’an dernier, l’heure est au bilan pour le label Marine Stewarship Council (MSC). En dépit de tous les motifs de satisfactions, elle est aussi celle de plus grands défis. C’est en substance le message adressé par Rupert Howes, directeur général du MSC, lors du forum qui a rassemblé près de 500 participants en marge du Seafood Global Expo le 25 avril. 

« Nous œuvrons à 5 des 17 objectifs du développement durable des Nations Unies, en particulier le 14e, relatif à la vie sous-marine. D’ici 2020, nous devons bannir la surpêche et la pêche illégale, restaurer les stocks de poisson et protéger les écosystèmes. Une ambition très élevée », a martelé Rupert Howes. Pour le MSC, atteindre la certification de 20 % des pêcheries d’ici 2020 et 30 % d’ici 2030 sont déjà des pistes de travail très concrètes. 9,5 millions de tonnes de produits de la mer ont déjà été certifiées, pour 315 pêcheries réparties sur 34 pays, soit 12 % des captures globales. Si 27 certifications ont été retirées ou suspendues, 86 pêcheries restent en cours d’évaluation. 

« Le rythme des certifications a atteint une croissance de 20 % sur la dernière décennie avec 30 nouvelles l’an passé, se réjouit Nicolas Guichoux, directeur commercial de MSC. Près de 25 000 références et 730 000 tonnes de produits MSC ont été achetées par les consommateurs. Les dernières études de marché révèlent que près 70 % d’entre eux ont une confiance haute vis-à-vis de notre label. » Cette dynamique intéresse de plus en plus de transformateurs, comme Nissui au Japon, mais aussi des distributeurs comme Sainsbury’s au Royaume-Uni. 

« Notre engagement auprès de MSC permet d’optimiser notre relation client et de sécuriser nos approvisionnements tout en développant notre réputation, signale Ally Dingwall, responsable aquaculture et pêcheries chez Sainsbury ‘s. Aujourd’hui, 86 % de nos ventes de produits de la mer présentent le logo MSC et d’ici 2020, l’ensemble des produits que nous commercialisons devra être certifié durable. »

Bertrand TARDIVEAU 

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