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La valse des étiquettes

 

 

 

L’ONG américaine Oceana enquête régulièrement sur la fraude liée aux produits de la mer. Entre mars et août 2018, elle a relevé des échantillons dans 287 restaurants, supermarchés et marchés dans 27 villes de 24 États des États-Unis et les a soumis à un laboratoire pour une analyse ADN.

Résultat ? 94 des 449 échantillons testés (21 %) était mal étiquetés (particulièrement le loup de mer et le vivaneau). Le mauvais étiquetage concernait un établissement sur trois visités, mais était plus fréquent dans les restaurants et les marchés que dans les grandes chaînes de distribution. Autres fraudes notables, certains poissons régionaux populaires, tels que la perche jaune des Grands Lacs, étaient en fait des poissons importés comme le sandre, et d’autres, présentés comme durables, ne l’étaient pas. Ainsi, le flétan d’Atlantique surexploité était vendu comme un flétan du Pacifique, plus abondant.


 

 

 

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